Dimanche dernier, l’Evangile du baptême de Jésus nous révélait cette parole du Père: « Toi, tu es mon fils bien-aimé. En toi, j’ai toute ma joie. » Luc 3/22-23
Aujourd’hui, nous entendons aussi cette parole inouïe adressée au peuple de Dieu, par Isaïe : « Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu » Isaïe 62/5
Le miracle de Cana préfigure les noces qu’Il veut célébrer avec l’humanité.
En ces jours où nous sommes invités à prier pour l’unité des chrétiens et à participer aux dialogues citoyens, nous ne pouvons pas oublier que nous sommes confrontés à deux fractures : la fracture entre les églises et la fracture sociale. Peut-on en sortir ?
L’Evangile de ce jour peut nous apporter quelques lumières.
D’abord Marie nous donne un magnifique exemple d’attention aux besoins concrets de ses frères : Ils n’ont plus de vin pour la noce !
C’est aussi grâce à Marie que Jésus va faire le lien entre ce besoin concret des hommes, qui pourrait paraître trop matérialiste, et son projet de nouvelle alliance avec tous. Et nous, faisons-nous le lien ?
Dans une phase où nous pourrions aussi être pessimistes sur les avancées de l’unité des églises ou du dialogue social, Marie nous invite à nous tourner vers Jésus. A le prier, comme elle le fait, porteuse des attentes des autres, à mettre aussi bien qu’elle notre confiance en lui, et à faire tout ce qu’il nous dira, tout ce qu’il nous inspirera, tout notre possible pour que se noue ou renoue le dialogue.
Alors nous ferons la joie de notre Dieu ! Il compte sur nous !