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« Deuil vient de « dolere » – souffrir en latin. Un mot qui dit la douleur et l’affliction éprouvées à la mort de quelqu’un, et plus largement devant toute perte ou séparation.
L’enjeu du deuil, pour chacun de nous, c’est la survie. Elle passe par l’apprivoisement progressif de la réalité de la séparation. La notion de travail de deuil, évoquée pour la première fois par Freud, décrit les différentes étapes que traverse un individu frappé par la perte d’un être aimé.
Le deuil est un grand consommateur d’énergie psychique, et le psychisme a son propre rythme.
Il faut du temps pour assimiler la perte (un an au mois), c’est une expérience singulière et complexe dont l’intensité et les moments varient.
Le travail de deuil n’a rien d’un processus individuel isolé ; il est inséparable de l’entourage qui ne doit pas réprimer l’expression de la tristesse mais au contraire aider à son élaboration.
Les quatre grandes étapes du travail de deuil
– Le choc. Face au deuil, on réagit le plus souvent par la sidération, suivie du déni et de l’incrédulité. Ce choc peut être caractérisé par un désinvestissement du monde extérieur, avec des troubles somatiques, intellectuels et affectifs (désir de rejoindre le défunt ou culpabilisation et autopunition).
– Le vide laissé par le mort. Au moment du décès, les familles expérimentent le besoin de combler le vide laissé par le mort. Rappelons l’importance des rites de séparation qui permettent de favoriser un travail de deuil harmonieux et permettent aux personnes endeuillées de commencer à apprivoiser le vide laissé par le défunt.
– Le temps d’élaboration des souvenirs. Ce temps permet de diminuer la quantité d’énergie psychique attachée au choc du deuil.
– L’adaptation à la nouvelle situation. Il s’agit, au cours de cette étape, d’acquérir un rapport paisible à ses souvenirs. Il s’agit aussi de devenir capable d’entrer dans de nouveaux désirs, de nouer de nouvelles relations.
Les attentes des familles face au deuil
Les familles endeuillées souhaitent que l’adieu au défunt soit un bel hommage, et qu’il se fasse conformément à ce qu’était le défunt, aussi bien sur le plan religieux que sur les plans personnel et social.
C’est ici que le rite prend toute son importance et tout son sens.
Le rite dit la valeur d’une vie et quelque chose de l’unicité de chaque personne. Simultanément, il ouvre le processus de séparation dans l’acte collectif de mémoire. Enfin, il permet d’inscrire la mort dans la société, de donner sa juste place au défunt et de ressouder la communauté des vivants.
Tout l’enjeu contemporain est de faire place à la nécessaire personnalisation de l’adieu tout en l’intégrant dans le rituel préexistant. »
Extrait du site du « SCF :Service catholique des funérailles
Découvrez aussi le dossier « Faire son deuil » de l’hebdomadaire « la Vie »
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