Déchire le ciel et descends. Tu es, Seigneur, celui que mon coeur aime. Les jours peuvent passer et les habitudes creuser des rides dans les cœurs. Les jours peuvent passer et la poussière poser l’oubli dans les cœurs. Les jours peuvent passer et les hommes effacer la mémoire de leur cœur. Personne ne pourra m’ôter la joie de te chercher et ma joie ne sera complète que lorsque je t’aurai trouvé.
Déchire le ciel et descends. Tu es, Seigneur, celui que mon coeur attend. Ne reste pas absent trop longtemps. Tu l’as promis : celui qui a soif boira l’eau à la fontaine de Dieu ; celui qui a faim, mangera le pain au goût de Dieu ; celui qui aime grandira dans le jardin de Dieu ; celui qui meurt passera dans le printemps de Dieu’. Je te le dis : ma joie ne sera complète que lorsque je t’aurai trouvé.
Déchire le ciel et descends. Tu es, Seigneur, celui que mon cœur espère. Je suis sûr de toi. C’est toi, mon courage et ma chanson. Je ne tremblerai plus. Ils l’ont dit, les prophètes : tu n’éteins pas la mèche qui fume encore, tu ne brises pas le roseau fragile et la fleur fanée, tu lui donnes une place dans le bouquet. Alors c’est sûr, tu ne m’abandonneras pas puisque je t’aime. Je te le dis : ma joie ne sera complète que lorsque je t’aurai trouvé.
Déchire le ciel et descends. Tu es, Seigneur, le bienvenu dans mon cœur. Même si tu es couvert de saleté, même si tu viens d’un autre pays, même si on se moque de toi, même si tu es seul, même si tu pleures, je te reconnaîtrai. Je prendrai par la main comme un ami longtemps espéré. Tu me diras des paroles que je comprendrai, je les écouterai et ce sera un grand bonheur. Je te suivrai et ensemble nous irons dans la maison de mes amis et je leur dirai : Regardez ! Il est revenu celui que notre cœur attendait.