Il est évident que ce qui est touché par le sel devient salé et que ce qui est dans le périmètre de la lumière est éclairé. Ce qui nous fait être sel de la terre et lumière du monde tient à ce que nous avons d’abord reçu.
De Jean-Baptiste il est dit : « cet homme n’était pas la lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la lumière » (Jn 1,8). Si nous sommes lumière, c’est parce que nous avons reçu la véritable lumière qu’est le Christ, lumière, né de la lumière : « Le Verbe était la vraie lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (Jn 1,9).
Le Christ ne vient pas seulement nous éclairer, mais faire de nous une lumière qui peut transmettre à son tour, en commençant par conduire l’autre sur le chemin de la lumière. Chaque acte mauvais met alors une ombre et peut nous conduire dans les ténèbres, mais la grâce de la miséricorde vient sans cesse raviver en nous la présence du Christ.
Comme il est difficile pour du sel de devenir fade, il est difficile pour un baptisé de perdre la présence du Christ. Cette image de Jésus est un véritable encouragement pour nous stimuler dans le témoignage de notre vie chrétienne. Alors demandons avec conviction d’être chaque jour le sel de la terre et la lumière du monde.