L’Epiphanie, autrement dit, la manifestation du Sauveur aux Mages est un épisode bien connu, d’autant plus que le côté « Mille et une Nuits » a une saveur agréable de nostalgie heureuse.
De fait, le merveilleux est présent dans toute cette histoire et le méchant n’est pas oublié.
Et si cet aspect de conte était notre réalité d’aujourd’hui ?
Les mages possédaient un savoir qui leur permettait de lire dans les astres et ils se laissaient guider par une étoile. Mais la deuxième lettre de Saint Pierre (1,19) nous rappelle que nous aussi nous pouvons avoir un savoir et une étoile qui nous conduisent si nous nous en rapportons à l’enseignement des prophètes : « Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ; vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs. »
Invités à suivre la parole des prophètes comme notre étoile, nous trouvons sur notre route Saint Paul en train de nous dire dans la lettre aux Éphésiens (3,6) : « Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. »
Dépassant le merveilleux du conte, nous retrouvons ce grand élan d’espérance qui tout au long de la Bible et particulièrement avec Abraham nous rappelle que le peuple de Dieu, c’est l’Humanité tout entière.