Il y a plus d’une semaine déjà, le mercredi des cendres marquait le début de notre marche de conversion qui nous mène à Pâques. Notre chemin s’illumine aujourd’hui par l’éclatante scène de la Transfiguration. On ne saurait détacher ce mystère de la Transfiguration de son contexte qui est le chemin de Pâques, qui passe par la passion et la mort sur la croix, que Jésus est résolu à parcourir.
Ainsi Jésus emmène-t-il avec lui trois de ses disciples sur la montagne, où se révèle la gloire divine, splendeur de vérité et d’amour. Jésus va être révélé vraiment lumière, né de la lumière ; vrai Dieu, né du vrai Dieu. En effet, notre Dieu n’est que lumière et Jésus veut offrir à ses amis l’expérience de cette lumière qui demeure en lui. Ce rayonnement en Jésus vient précisément de son amour pour son Père et pour le monde entier. Pierre voudrait rester là à fixer l’événement. Mais la voix du Père vient le rappeler à la vraie priorité : « Celui-ci est mon Fils Bien aimé, écoutez-le ». C’est lui qui, même dans la nuit la plus sombre, reste une lampe qui ne s’éteint jamais.
Oui, la parole que l’évangéliste met dans la bouche de Dieu : « Celui-ci est mon Fils bien aimé » s’adresse à chacun de nous. C’est Jésus qui nous le démontre, tout homme est aimé de Dieu, tout homme est une histoire sacrée, tout homme est à l’image de Dieu, tout homme est un fils bien aimé du Père. Donc tout homme est un frère ! Et Jésus nous dit que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Et nous ?
Je vous laisse sur cette question à laquelle chacun répondra.