« Sois avec nous Dieu tout-puissant, nous t’en prions, sois avec nous », ainsi commence la grande prière d’ordination, après l’imposition des mains de l’évêque sur ceux qu’il ordonne. Je vous conseille vivement de la lire.. Samedi 24 septembre et samedi 1er octobre, en tout cinq jeunes hommes reçurent, ou recevront, le don du Seigneur qui fait d’eux des diacres, des serviteurs du Très-Haut, de son Eglise et de ses pauvres. Par le mystère de la Providence, les lectures de ce dimanche éclairent ce qu’est un diacre.
Comme le rappelle saint Paul dans la lecture de ce dimanche, le diaconat est un don gratuit de Dieu, reçu par l’imposition des mains d’un successeur des apôtres, pour rendre témoignage au Seigneur et prendre sa « part des souffrances liées à l’annonce de l’Evangile ». C’est ce que dit l’évêque quand il remet l’Evangile au diacre : « Sois attentif à croire la Parole que tu liras, à enseigner ce que tu auras cru, à vivre ce que tu auras enseigné ».
Habacuc, quand il parle de l’écoute attentive de la parole divine, affirme : « celui qui est insolent n’a pas l’âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité. » Cette fidélité le diacre la promet en célébrant « la liturgie des Heures en union avec le Peuple de Dieu, intercédant pour lui et pour le monde entier ».
Enfin, le diacre est un serviteur de l’Eglise choisis par les successeurs des apôtres pour les aider « dans le service quotidien ». Il doit imiter le « Fils Jésus, venu pour servir, et non pour être servi », comme le demande la prière d’ordination. L’Evangile de ce dimanche situe bien la place du serviteur : il accomplit ce que son maître lui demande sans tirer de gloire aucune de ce service. Les diacres n’ont rien à espérer de plus que les autres, car « nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir ».
