Souvent nous traduisons « Eucharistie » par « merci », ou bien « action de grâce », le terme hébreu original « berakha » est plus profond. Il signifie à la fois « bénédiction » et « action de grâce ». Il traduit un acte de consécration à Dieu. Nous remercions de nous avoir donné quelque chose et nous le lui rendons en consacrant, en dédiant, ce qu’il nous a donné à son service.
Le psaume (115, 12-14) nous le rappelle :
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple !
Comment rendrai-je au Seigneur toutes les grâces qu’il m’a faites, et en particulier le don de ce sacerdoce si grand et si beau ? Tous les jours j’élèverai la Coupe du Précieux Sang, j’invoquerai le nom du Seigneur, je le bénirai pour qu’il me transforme en bénédiction pour son peuple. Avec Lui je tiendrai les promesses du sacerdoce qu’il m’a offert, offert pour ceux qu’Il aime.
Voulez-vous remercier le Seigneur ? Bénissez-le pour ce qu’il vous a donné, consacrez la vie qu’il vous donne pour ne l’user qu’en vue de sa gloire. Tenez les promesses de votre baptême, de votre confirmation, de votre mariage, de votre ordination…
Transformez-vous en offrande de gloire.
Que l’on dise de nous ce que saint Charles de Foucauld voulait qu’on dise de lui :
‘’Puisque cet homme est si bon, sa religion doit être bonne.’’ Je voudrais être assez bon pour qu’on me dise : ‘’Si tel est le serviteur, comment donc est le maître ?’’