Le Seigneur veut notre bien, nous avons tendance à l’oublier, tant nous sommes sensibles à tout ce qui va mal. Il nous a créés pour vivre heureux éternellement avec lui, et veut nous sauver du péché, qui nous en empêche.
En témoigne l’extraordinaire récit de la guérison de l’aveugle Bartimée.
Bartimée a une foi solide qui se manifeste dans ses cris, alors qu’on veut le faire taire et que, dans un premier temps, Jésus ne répond pas.
Puis voyons sa joie et son impatience rien qu’à l’appel par ce même Jésus.
Enfin, il entend cette question que nous voudrions tous qu’on nous pose : « que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Mais c’est Dieu qui la pose, pas le génie dans un conte… Et Dieu l’exauce.
Dieu répond à son désir profond d’être heureux, comme il veut répondre à notre désir. Alors exprimons-le !
Mais les textes de ce dimanche nous disent aussi autre chose : Dieu ne veut pas nous sauver tout seuls, un par un. Il veut nous sauver les uns avec les autres et on pourrait dire les uns par les autres. Comme le peuple à qui Jérémie annonce son retour collectif d’exil, avec les plus fragiles ; comme nous le dit aussi le psaume : « quand le Seigneur ramena nos captifs, nous étions comme en rêve ».
Jésus n’appelle pas directement Bartimée mais passe par d’autres hommes, qui transmettent son appel et encouragent l’aveugle. Ils préfigurent l’Eglise, qui appelle tout homme de la part de Jésus.
Alors, soyons attentifs, autour de nous, à ceux qui attendent une parole d’encouragement pour se mettre en mouvement vers Dieu. En disant cette parole, nous ferons Sa volonté.