Véronique essuie la face de Jésus
[**Lecture du psaume 26:*]
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon salut !
[**Méditation*] (proposée, avec la prière, par les jeunes couples)
Dans toutes les foules qui assistent à des événements tragiques, au milieu de tant d’indifférence, il y a aussi des hommes et des femmes qui réagissent, qui se disent que ce qui se passe n’est pas normal. Ils cherchent à faire quelque chose pour des personnes qui souffrent, et leur manifestent au moins leur compassion. Ils rendent à ces foules leur humanité.
Nous avons vécu avec la pandémie, ou avec les inondations du Sud-Est beaucoup de ces engagements d’anonymes ; nous les vivons à chaque catastrophe.
Nous ne savons rien de Véronique, que la tradition appelle aussi Bérénice. Mais on imagine qu’il y avait beaucoup de monde sur le trajet du condamné à mort. Certains devaient se moquer de lui, beaucoup sans doute se disaient que c’était comme ça et qu’on ne pouvait rien faire. Quelques-uns lui ont manifesté concrètement leur attachement et leur soutien. Et le geste presque maternel de Véronique nous laisse deviner combien le visage de Jésus avait marqué ceux qui l’avaient écouté, ceux qui avaient été guéris ou réconfortés par lui.
Nous aussi, saurons-nous laisser notre cœur être touché quand nos frères souffrent ? et saurons-nous dire un mot ou faire un geste de réconfort ? C’est à notre portée et cela rend le monde plus humain.
[*Prions *]
Jésus, Véronique t’aime tant qu’elle ose aller jusqu’à toi pour essuyer ton visage.
Dans ce geste très simple, elle met toute la délicatesse de son amour.
Jésus, remplis mon cœur d’audace et de tendresse pour que j’aille vers ceux qui souffrent.
[**Chant: Je cherche le visage*]
R: Je cherche le visage, le visage du Seigneur,
Je cherche son image tout au fond de vos cœurs
Vous êtes le corps du Christ,
Vous êtes le sang du Christ,
Vous êtes l’amour du Christ
Alors, qu’avez-vous fait de lui ?
(…)
