Le diable attaque toujours au même endroit, là où il a repéré le point faible : notre relation filiale à Dieu. Il propose à Eve et Adam d’être « comme des dieux » plutôt que de se reconnaître créés par Dieu. Et il réussit, puisqu’il les sépare effectivement de Dieu.
Avec Jésus, à la fois homme et Dieu, il attaque bien sûr l’homme. Il lui propose habilement, par trois fois, d’échapper à sa condition d’homme en prenant un raccourci : « si tu es Fils de Dieu »… et il essuie un triple échec. Jésus lui répond en lui rappelant ce qu’est un homme qui ne doute pas de l’amour de son Père en s’appuyant sur la foi et l’Ecriture de son peuple, Israël.
Quelle chance pour nous ! Si Satan avait réussi, il faisait échouer, dès le début, ce projet extraordinaire : Dieu qui devient vrai homme, pour venir nous chercher dans notre vie d’hommes et de femmes et nous ramener à Lui.
Et avec chacun(e) d’entre nous ? le diable nous persuade que nous trouverons le bonheur dans cette voiture, ce vêtement, ce voyage, ce poste admiré, ce « flash » d’ivresse ou de plaisir… Mais le bonheur, pour lequel nous avons été faits, c’est de connaître et d’aimer Dieu. C’est de recevoir de Lui, pas de prendre. Dieu nous a créés pour être heureux, le merveilleux jardin de la Genèse nous le rappelle.
Alors, nous n’avons pas de meilleure piste que de mieux découvrir, écouter, aimer Jésus pendant ce carême qui commence, pour mieux l’imiter. Et nous trouverons le bonheur. Et le diable n’aura qu’à bien se tenir.