Aujourd’hui nous fêtons la Sainte Famille : Marie, Joseph et leur fils, Jésus. Il y a un grand mystère entre ces parents et ce fils ! Un grand secret révélé plus tard, celui de la divinité de Jésus et de l’Immaculée Conception.
De cette « Sainte Famille », l’évangile nous rapporte l’incident de la perte de Jésus par ses parents, au cours d’un pèlerinage à Jérusalem. Ils le cherchent pendant trois jours et le retrouvent, à 12 ans, au milieu des théologiens du Temple, discutant avec une intelligence sans pareille. Marie fait un reproche à Jésus : « Vois comme tu nous as fait souffrir de nous quitter ainsi sans nous le dire ! » Est-ce une fugue ? Non. Jésus sait maintenant qu’il appartient d’abord à son Père du ciel. Il « doit être aux affaires de son Père ».
Savons-nous reconnaître, nous parents, que nos enfants appartiennent à Dieu, d’abord, avant nous ? Et savons-nous qu’ils peuvent être appelés par Lui, qu’ils peuvent nous dire : « Je dois être aux affaires du Père du ciel » ? Les laisserions-nous libres ? Serions-nous heureux ? Ce serait sûrement un grand bonheur.