Voici votre Dieu :
c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu.
Il vient lui-même et va vous sauver. »
Comment ne pas être scandalisé ou au moins perplexe en entendant cette phrase d’Isaïe en ce jour ?
Notre Dieu serait-il un Dieu vengeur ? Certes, Il aurait bien des raisons de vouloir se venger de tout le mal que l’humanité pratique : destruction de la création, violences et génocides, abandon des petits et des pauvres, violation des 10 commandements, mise à mort de son Fils bien aimé…
Mais déjà le prophète Isaïe a l’intuition que la vengeance, la revanche de Dieu n’est pas destruction mais Salut. Cette phrase est précédée par celles-ci : « Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent !
On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent. Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. »
Cette splendeur va se révéler pleinement sur la croix : au lieu de demander à son Père de le venger, Jésus dit : « Père, pardonne-leur ! ils ne savent pas ce qu’ils font » Luc 23/34. Alors cette croix, au lieu de devenir le lieu de notre condamnation, devient le lieu du salut de toute l’humanité, de notre salut.
Père, ouvre nos cœurs à l’intelligence des Ecritures !
Seigneur, merci de venir dire à chacun de nous en ce jour : « Effata – ouvre-toi ! » tu veux nous sauver, mais pas forcer notre porte.
Esprit-Saint, rends nous capables de discerner comment nous pouvons répondre personnellement à cet appel, puisque la grâce de Dieu nous est donnée !