Bien aimés en Jésus Christ,
« La France a commencé à sentir la pénurie d’eau » dit un reportage radio. Les textes de l’Exode et l’Évangile nous parlent de l’importance de l’eau : on s’en aperçoit quand elle vient à manquer. L’eau est indispensable à la vie. Car il n’y a pas de vie sans eau.
L’Évangile de la Samaritaine témoigne que l’espérance ne déçoit pas. La grande priorité de Dieu, c’est que tous les pécheurs soient sauvés. Nous oublions que le Seigneur n’a jamais cessé de nous aimer. La femme qui vient puiser est le symbole de notre humanité blessée. Dieu nous voit nous précipiter vers le danger et tomber dans le péché. Il fait tout pour nous en sortir. Il envoie son Fils pour « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Quand le Christ demande à la Samaritaine « donne-moi à boire », nous comprenons qu’il a soif de la sauver. Il a soif de son affection et de la nôtre. La Samaritaine sera progressivement amenée à reconnaître en Jésus la Source d’Eau vive.
La liturgie du troisième dimanche du carême nous invite à découvrir quelle est notre véritable soif, notre désir profond. Le Christ ne cesse de nous proposer l’eau vive. Ses paroles sont celles « de la vie éternelle ». Quand nous acceptons de vraiment le rencontrer, tout est changé dans notre vie. C’est ce qui s’est passé pour la Samaritaine. Porteuse d’eau, elle devient porteuse d’Évangile. Elle court alerter les siens ; elle les amène à rencontrer Celui qu’elle a reconnu comme le Messie. Les Samaritains croient en Jésus : C’est lui le Sauveur du monde. Comme la Samaritaine, nous sommes appelés à croire en Jésus et nous sommes aussi envoyés pour proclamer que Jésus est vraiment le « Sauveur du monde ».