1è semaine de carême 2021

1ère SEMAINE DE CAREME


Nous rendre attentifs à ceux qu’on ne voit plus: les personnes sans domicile.

[**Ecoutons le pape François dans la lettre “Fratelli Tutti”, tous frères:*]
“L’individualisme consumériste provoque beaucoup de violations. Les autres sont considérés comme de vrais obstacles à une douce tranquillité égoïste. (…) Il est cependant possible de choisir de cultiver la bienveillance. Certaines personnes le font et deviennent des étoiles dans l’obscurité.

(…) La personne dotée de cette qualité aide les autres pour que leurs vies soient plus supportables, surtout quand elles ploient sous le poids des problèmes, des urgences et des angoisses. C’est une manière de traiter les autres qui se manifeste sous diverses formes telles que : la bienveillance dans le comportement, l’attention pour ne pas blesser par des paroles ou des gestes, l’effort d’alléger le poids aux autres. (…)

Aujourd’hui, on n’a ni l’habitude ni assez de temps et d’énergies pour s’arrêter afin de bien traiter les autres, de dire “s’il te plait”, “pardon”, “merci”. Mais de temps en temps le miracle d’une personne aimable apparaît, qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence.”

Un point d’attention cette semaine

Il est proposé que chacun de nous se fasse plus attentif aux personnes de la rue. Cela peut passer par la générosité matérielle vis-à-vis d’une personne qui nous sollicite, ou d’une association qui aide les personnes sans domicile.
Mais cela peut être surtout un peu de temps, d’attention, quelques paroles échangées pour dire à cette personne rencontrée: [* »oui, tu es vraiment mon frère, ma sœur.”*]

Témoignages: Hiver Solidaire à St Eloi en temps de Covid

Frédéric, personne accueillie:

David et Margaux, bénévoles:

François, responsable de l’accueil:
“En octobre 2015, au moment où je prenais ma retraite, j’ai entendu un appel à la fin d’une messe pour trouver de nouveaux bénévoles pour Hiver Solidaire. Je me souviens avoir dit à ma femme : « ça, c’est un truc pour moi ».
Nos amis de la rue nous apportent bien plus que ce que nous leur donnons. Ils n’ont rien, mais ils gardent le sourire.
J’aime à dire que ce n’est pas nous qui les recevons, c’est eux qui nous accueillent tous les soirs pendant 3 mois à St Eloi.
Hiver solidaire fait réellement partie de ma vie, j’en ai besoin, j’aime ce contact avec nos amis, avec les bénévoles, gérer l’organisation ne me demande aucun effort.
Pourtant cela me prend beaucoup de temps et de persévérance. Surmonter le découragement en valait la peine. Cette année nous avons beaucoup de nouveaux bénévoles de 19 à 45 ans, c’est un véritable vivier de solidarité pour les années futures. Ils sont tous très motivés. J’ai été émerveillé par leur engagement.
J’aime ce brassage : chrétiens pratiquants ou non, musulmans, non-croyants, cela reflète davantage ce qu’est notre société et cela ouvre la paroisse sur le monde extérieur.
La solidarité et l’amour n’ont pas de frontières, et Hiver Solidaire en est un témoignage vivant.”

Les lectures du dimanche 21 février:

Toutes les lectures de la messe.

– 2 minutes pour mieux comprendre: une vidéo du Père Francis BARJOT.